« Sauvez-vous de cette génération dévoyée. »
Actes 2, 40
Cette exhortation proclamée le jour de la Pentecôte par saint Paul il y a environ deux mille ans est encore d’actualité. Combien de fois ai-je lu et entendu : « c’est ma vie, j’y ai droit, ne me dites pas ce que je dois faire … » Vivre selon de telles normes nous écarte du chemin que Jésus a promis : « Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » (Jn 10, 10) Oui, c’est un chemin étroit car il nous oblige à ne pas nous mettre au centre mais à y mettre l’autre. Comme il est difficile d’aimer et quel combat acharné faut-il mener contre l’égoïsme. Je pense à la petite Thérèse qui luttait pour aimer la religieuse qui par le bruit de ses lèvres gênait sa prière. Jean de Saint-Cheron dans son livre Éloge d’une guerrière dévoile le combat de toute vie chrétienne. Jésus prévient : « Il est large, le chemin qui conduit à la perdition … il est resserré, le chemin qui conduit à la vie. » (Mt 7, 13-14) Jésus montre le chemin : « Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. »
Saint Pierre encourage ceux qui veulent suivre Jésus : « le Christ … vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces. » (1 P 2, 21) La confiance en Jésus est nécessaire. Si on prend au sérieux ce que saint Pierre avait écrit : « Par les blessures du Christ, nous sommes guéris. » (1 P 2, 24), on trouvera le courage, la force et le désir de marcher à la suite de Jésus.
Robert Mc Keon, diacre