La fête Dieu – procession et eucharistie
La fête Dieu rime avec la procession dans la rue. Il n’y a aucun prosélytisme. C’est la joie de sortir avec le Saint Sacrement ; c’est la joie d’aller à la rencontre des habitants de notre quartier avec notre sourire, avec des beaux chants, et avec les enfants qui jettent les beaux pétales sur le chemin du Saint Sacrement. C’est quelque chose de tout simple, une occasion pour amplifier notre prière. Car en procession, tout comme en pèlerinage, c’est tout notre corps qui prie : notre intelligence, notre cœur et notre corps en marche.
À chaque fois que nous vivons une procession du Saint Sacrement, nous sommes rendus contemporains de Jésus. Il est vraiment là ! Au cours de sa vie terrestre, Jésus a parcouru les terres de Palestine, et ses disciples marchaient à ses côtés. De la même manière, c’est le Christ qui marche, et nous, ses disciples du XXIème siècles, nous marchons à ses côtés pour témoigner de la joie d’être croyant et pour donner un autre visage de notre Église à ceux qui n’ont pas la chance d’y rentrer parce qu’ils ne la connaissent pas. En effet, la procession du Saint Sacrement, nous rend contemporain du Christ.
La fête Dieu est là pour nous rappelle le miracle qui s’opère à chaque messe lors des paroles de consécration du prêtre, lorsque le pain et le vin se transforment en corps et en sang du Christ. Pendant l’eucharistie, nous sommes au pied de la croix ; nous sommes projetés à ce moment précis où Jésus est livré, et où Jésus va prendre sur lui tout le péché du monde pour nous en libérer. Nous sommes avec la Vierge Marie et avec l’apôtre Jean, et on regarde le Christ qui est sur l’autel pour s’offrir pour nous. Et Jésus, dans sa grande délicatesse, nous donne de participer à son martyr de manière non-sanglante. Il est là, et nous recevons les fruits de sa passion. Pour mieux comprendre cela, on peut faire l’analogie avec le soleil qui répand la lumière sur la terre grâce à ses rayons. De la même manière il y a la croix du Christ et les rayons de cette croix nous atteignent au cours de chaque eucharistie.
Vivons de cet amour infini du Christ qui vient transformer notre mal en action de grâce. Effectivement, Jésus prend tout sur lui pour transformer le mal en bien. Notre péché est assumé par lui pour vraiment nous en libérer !
père Ovidiu Robu, vicaire